Où j'en suis ?

Reglette regime

dimanche 30 août 2015

Absence

Bonjour à toutes et à tous,

comme vous pouvez le voir je suis absente de ce blog.

Loin de moi l'idée d'abandonner mon régime, mes envies etc, mais mon état général m'y oblige.

J'ai en effet l'incommensurable bonheur d'être enceinte...

Je suis actuellement enceinte de 5 mois.

Ce qui est paradoxal, c'est que je n'ai jamais été aussi grosse (du moins mon poids sur la balance, environ 91kg).

Je suis couverte de vergetures.

J'ai un double menton.

Et je ne me suis jamais aussi sentie belle et épanouie. Je n'ai aucun souçi avec mon corps, je porte mini-jupes etc sans complexes.

Malgré tout, ce surpoids me pose des problèmes au niveau de ma santé. J'ai une grossesse difficile, du essentiellement à mon surpoids et mon manque de tonus. Mon dos est dans un état terrible car pas assez musclé pour supporter mon ventre assez proéminent. Ce n'est qu'un exemple.

Mais je reste malgré tout heureuse, et j'espère pouvoir reprendre mon blog quand j'aurais mon petit garçon avec moi :)


lundi 24 novembre 2014

Mes TCA et moi

Bonjour bonjour :)

Comment allez vous en ce merveilleux jour qu'est le lundi ? J'espère mieux que moi, car après avoir passé 1h à faire ranger à mes élèves de CE2 leurs classeurs, je suis quelque peu hystérique. Quoi de mieux alors pour se détendre qu'un petit article sur le blog ? (un verre de rosé et une clope peut-être).

J'aimerais aujourd'hui écrire un peu sur mes TCA. Il est impossible de résumer toute cette horrible situation en un seul article, c'est pour ça que je vais en parler par ci par là. 

Mais qu'est-ce que les TCA ? Et bien ce sont des Troubles du Comportement Alimentaire. Il en existe plusieurs sortes, les plus connus étant l'anorexie, la boulimie, et l'hyperphagie (et j'ai la chance de souffrir des 3 ahaha ). 

Mes TCA et moi, c'est une grande histoire d'amour. Ou de haine plutôt. Bien que je les ai chéris pendant quelques instants. 

Je crois que mon plus ancien souvenir de TCA remonte sûrement à mon enfance, et plus particulièrement à mes 10 ans. Je m'en souviens nettement : j'avais 10 ans, et mon souhait le plus cher, c'était d'être mince. C'est complétement stupide, c'est complètement aberrant pour une fillette de 10 ans. Et, pourtant, c'était mon rêve. Je sais d'où il vient, mais il va s'en dire que c'était compliqué. J'ai commencé à faire un lien entre nourriture et minceur à cet âge là. 
A 11 ans, j'ai commencé mon premier régime, qui était abominable. Je l'avais conçu avec un espèce de système de points, genre weight watchers, mais en pire. C'était crevant, usant. 

A 13 ans, j'ai eu ma première période dite d'anorexie. J'ai eu une espèce de gastro abominable. Elle a duré 3 jours. Sauf que pour mon entourage, elle a duré 3 semaines. Je ne voulais plus mangé. Je me rendais compte que ça me faisait mincir. Il a fallu toute la force de mes parents, et plus particulièrement de mon papa. J'ai recommencé à manger. Et a grossir, fatalement. 

Je crois que tout a vraiment dégénéré au lycée, avec mon entrée à l'internat. J'ai rencontré une merveilleuse amie, dite L la conassse, qui se faisait vomir. Je me suis dit que c'était chouette. Je me souviens de plateau repas, avec juste trois prunes posées dessus. Que je voulais vomir le soir même bien sûr. Je ne suis jamais arrivée à me faire vomir, et encore heureux. Ma copine, elle, a fini à l'hosto avec un problème à la trachée. 
Je me souviens de la dépression. De la peine. De l'envie de mourir. Je me souviens aussi des forum pro ana. Du goût de l'eau chaude que je buvais pour vomir. De la faim dans le creux de mon ventre car je ne mangeais rien. Des photos de mes cuisses, minuscules, de mon ventre, rentré. De mes pesées, parfois 50 à 100 fois par jour. Et du sport, à en crever. Je me souviens de tout ça. Alors oui je rentrais dans du 36. Oui j'avais un beau cul. Mais putain, qu'est-ce que j'étais malheureuse. A en crever.
Avec du recul, je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu m'en sortir. Comment je ne suis pas morte ces années là. Toujours est-il que je suis là, et que je suis arrivée à la fac.
J'ai décidé de ne pas m'emmerder avec ces histoires. D'arrêter. Et mon symptôme, mes TCA, ont disparu. Pour se transformer en autres choses. En crises d'angoisses, en mythomanie. J'ai perdu une bande d'amis entière à cause d'un mensonge affreux. Et c'était horrible. Et puis mes TCA sont revenus. Car j'en avais marre des mensonges. Je ne mentais plus. Et je ne mangeais plus.
Je me souviens de ma gorge compressée, de ma phobie de m'étouffer. De ne manger que des aliments liquides, ou en mâchant pendant des heures. Je devenais folle, complétement. Je perdais pied. 
J'avais des crises d'angoisses qui me rendait dingue. Je prenais des anti-anxiolytiques. J'avais un espèce de poids énorme au fond du coeur, et il ne faisait que grossir. 

Et puis je suis allée voir un psy. C'est mon homme, mon chéri qui m'a forcé à y aller. Elle m'a dit "alors ?", et je lui ai raconté. Ça m'a fait un bien fou. Et peu à peu, le poids dans mon coeur est partie. Je suis allée voir une diététicienne spécialisée dans la méthode Zermatti. Et elle m'a aidé à remonter. 

C'était dur d'écrire tout ça. Mais en le relisant, je me rends compte à quel point je reviens de loin. A quel point je suis heureuse maintenant. C'était horrible, ces 10 ans. Putain 10 ans... C'est passé tellement lentement. On dit que l'adolescence est la meilleure période de la vie. Et bien moi, c'est celle ou j'ai failli mourir, d'angoisse, et de dégoût pour moi. 

Et maintenant ? Ça va. Ça va vraiment mieux. 


vendredi 21 novembre 2014

Bilan de ma première semaine

La première semaine est déjà passée (et elle est passée très vite, comme toutes les autres semaines de l'année...).

Je vais faire ici un petit point en détails :)

Niveau psycho


Niveau psycho, je n'ai pas été obsédée par ce régime pour le moment. Seulement hier soir, où j'avais très faim, et une envie folle de pates à la crème. Et bien ces pates je les ai mangé. Ça m'a fait du bien, j'étais contente, et voilà, fin de la discussion.

Niveau effets physiques : 


Il faut savoir qu'avant ce régime, je mangeais n'importe quoi. Je sais qu'il faut se faire plaisir, etc mais moi c'était n'importe quoi.
C'était déjà des pates tous les jours. J'adore ça, c'est vrai (un peu trop peut-être). A tel point que cette semaine, quand je me suis rendue compte qu'il me restait des pates encore, j'étais juste hyper étonnée. Un paquet de pates, chez moi, ça fait 3 jours. Et encore. Pas de légumes rien, bref une alimentation catastrophique. 
Du coup, après avoir mangé, je me sentais gonflée, pas très bien, mal de ventre. Je ne mangeait jamais quand j'avais faim. Et le pire, c'était quand je m'endormais après avoir mangé, et me réveillait, le coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Très flippant.
Depuis cette semaine, je n'ai plus ressenti aucun de ces effets. Quand je m'endors après avoir mangé (ce qui m'arrive souvent, endormie sur mon canapé comme une grosse larve), je me réveille normalement, sans avoir l'impression que mon coeur va sortir de ma poitrine.
Je suis aussi beaucoup moins fatiguée. Le matin, pour me réveiller, c'était juste l'horreur. Là, c'est plus facile, je suis plus en forme, et le soir j'ai une bonne fatigue : je m'endors à 22H30 sans problème, et me réveille à 6H30, fraîche et dispo. Ce qui ne m'étais pas arrivée depuis des années. 

Niveau sport : 


Bon, alors j'y suis allée à cette première séance de sport. Je suis arrivée 10 min en retard (bravo Zazou). Du coup on a profité de la salle avec ma copine, 25 min de vélo elliptique. Et que dire ? Et bien que je me sentais bien. Ça fait du bien de suer un peu. On y retourne cette aprèm, pour là un vrai cours. 

Niveau fierté : 


Je suis très fière de moi, d'avoir tenu toute cette semaine sans de gros souci. J'ai mangé de tout, ce que j'aimais, mais en réduisant les quantités. Du genre, au lieu de me faire 100 grammes de pates, je m'en suis faite 50. Et le pire, c'est que ça ne m'a pas dérangé. Je n'avais pas faim. Et ça, ça fait du bien.

Et le résultat ? 


J'ai perdu cette semaine 1,2 kg. Je sais que c'est beaucoup, mais la première semaine, avec tout ce que j'ai à perdre, c'est là où je vais perdre le plus je pense. Donc je suis contente, mais je sais que ça ne vas pas durer.

Et pour la suite ? 


Un peu stressée, de voir si je vais tenir aussi longtemps, et avec un tel rythme. Mais je compte bien y arriver. :)


En avant pour les courses.









mercredi 19 novembre 2014

Pourquoi je hais le sport

Comme tout personne un tant soit peu fute-fute (du moins je l'espère), je pense qu'il est important pour perdre du poids de faire du Sport.

Comme vous vous en doutez, le sport et moi, ça fait 2000. Mais pourquoi ? J'ai bien réfléchis à ce dégoût du sport, et je pense en avoir trouvé les quelques clés.

Mes premiers souvenirs du sport, c'est quand j'ai voulu devenir gymnaste professionnel. Oui, à 8 ans, j'avais déjà  beaucoup d'ambition ohoh !
Pour ce faire, j'ai donc demandé à mes parents de m'inscrire dans une salle de sport. Je suis tombée sur une professeur qui devait détester les enfants, puisque c'était tout simplement abominable. Du genre, recommence 150 fois un exercice sur la poutre, et si t'y arrives pas t'es qu'une merde. Bon, mes parents m'ont retiré de cet endroit, le club a fermé (pour cause de nombreuses plaintes des parents). Ça aurait pu en rester là.

Et puis le collège est arrivé. En soi, le sport ne me dégoutait pas trop. Et puis, est arrivé ce moment fabuleux de faire les équipes. Vous savez, ce moment où le prof dit aux 4 garçons les plus populaires de la classe de se mettre debout, et de dire à voix haute la personne qu'ils choississent dans leurs équipes, à tour de rôle. Et toi, t'es debout, comme une conne, à regarder tous les élèves partirent dans une équipe. Mais comme tu es pas vraiment populaire, que ta seule copine est aussi invisible que toi, et bien tu restes toute seule à la fin. Et là, la bagarre s'engage.
" Non, je ne veux pas d'elle, elle est nulle. Prends la toi".
" Ah non ! J'en veux pas".
Tout cela sous le regard impassible du prof, qui au bout d'un moment finit par lancer avec un soupir "Bon Zazou, vas dans l'équipe d'Antoine". Lequel Antoine pousse un cri de désespoir.
Et puis la partie commence. Et comme tout le monde pense que t'es nul, tu es refourgué tout au fond, avec interdiction de toucher la balle bien sûr. Et quand par malheur elle arrive sur toi, et parce que t'es déjà pas très bien, tu la loupes. Tout le monde te dis "mais putain tu pouvais pas faire un effort pour une fois ?". Et toi tu te persuades que tu es nulle.
Je ne l'ai peut-être pas précisé, mais je suis professeur des écoles. Lors de mon master de formation, un super prof d'EPS nous a expliqué à quel point cette technique était humiliante, qu'il était nécessaire de former les équipes soi-même quand on est profs.
Et dieu qu'il a raison. Ces moments là sont les pires de ma scolarité. Je ne me souviens pas d'un moment plus humiliant.

Arrivée au lycée, le sport était toujours horrible pour moi, je pensais être nulle. Les profs qui étaient là n'étaient pas non plus super. Soit ils s'en foutaient complètement (je me souviens de séance entière cachée derrière un tapis avec des copines sans que personne ne se soucie de notre disparition), au pire ils étaient culpabilisants "t'as fait que 30 min d'endurance. C'est pas terrible. Pour le bac c'est mort".

Bon le tableau que je dresse est assez noir. J'ai eu des bons souvenirs en sport, notamment en escalade. Mais ça n'a pas suffit.

Il faut parler aussi des merveilleux moments de badminton, où le système des "montées-descentes" prône. Tu gagnes ? Tu montes d'un terrain. Tu perds ? Tu descends d'un terrain. Et moi j'étais toujours au dernier terrain. Ensuite, on fait un classement, le premier le dernier. C'est tellement sympa, quand le prof énonce " et la 18ème, c'est Zazou". MERCI

En tant que prof, ces moments là m'ont permis vraiment d'essayer d'adapter ma pratique. C'est moi qui fait les équipes. Tout le monde gagne quelque chose. Les plus populaires, ou/et ceux qui sont vraiment doués, finissent par devenir arbitre pour que tout le monde puissent jouer. Quand c'est du sport individuel, tout le monde gagne. Personne n'est dernier. Et je sens que ça apaise mes petits.

Après le lycée, je suis arrivée à la fac, avec la ferme intention de ne plus jamais faire de sport de ma vie. J'ai fais quelques séances de sport, du genre allez à la zumba avec des copines, mais sans plus. Je me souviens avoir adoré la salle de sport mise à disposition gratuitement pour les étudiants. J'y allais avec des copines. Et puis, j'y suis allée, une fois, toute seule. Et là, un intervenant est venu me voir, me disant de ne pas trop me fatiguer, que ça se voyait que j'étais pas sportive. Il m'a regardé tout le long de la séance, du genre "elle va se briser en deux". Quand je suis partie, il m'a dit "je vais te surveiller toi". A se foutre de ma gueule quand je lui disais que je faisais 45 min de vélo elliptique "mais bien sûr !". Bon ok, sympa. Plus jamais retournée. Je ne supporte pas ce regard compatissant.

Et puis, là, je me suis inscrite au sport. Avec plusieurs copines, histoire de bouger un peu. Je n'y suis pas encore allée, c'est ce soir ma première séance. Je flippe un peu. J'ai regardé les corps des autres, il y a de tout : du gros, du maigre, du parfait, du moins parfait. On verra bien.

Ce que je veux dire par là, c'est que faire du sport, ce n'est pas en soit évident. Pour certaines personnes, c'est une véritable passion. Mais pour d'autres, comme moi, c'est un moment qui remue des choses blessantes. Sincèrement, je pense être une bouse en sport. Je pense n'avoir aucune capacité, et plus je m'en persuade, moi ça me donne envie de faire des choses. Cette année, je flippe d'aller au sport. J'ai peur d'être nulle, que tout le monde me regarde, me pointe du doigt. J'ai peur de ne pas avoir la motivation. J'ai peur de ne pas aimer ça, de me rendre compte encore une fois que c'est un échec.
J'y vais ce soir pour la première fois. Je ne sais pas ce que ça va donner. Je ne suis pas tétanisée par l'angoisse, mais je n'ai pas envie non plus. J'ai juste envie que ça se passe bien, pour casser la chaîne. La chaîne de ce dégoût profond du sport.

Calvin joue avec une équipe et les fait perdre à cause d'une décision du prof.
Case 1 : Hey, crétin, si tu veux nous faire perdre, pourquoi tu ne vas pas avec l'autre équipe ?
C'est quoi ton problème ? Tu ne sais pas comment jouer ?
Case 2 : C'est bon les gars, c'est juste un jeu ! C'est censé être drôle !
C'est drôle quand on gagne ! Tu nous as fait perdre !
Case 3 : Qui t'as appris à jouer ? Ta grand-mère ?
Si tu nous faire ça encore une fois, t'es de la viande morte Calvin !
Attends qu'on en parle aux autres équipes !
Case 3 : Monsieur Lockjaw, je ne veux plus jouer. Il y a trop d'esprit d'équipe.
Ok, lâcheur, aurevoir.



lundi 17 novembre 2014

De la nécessité de faire un travail sur soi avant tout régime

Bonjour,

j'écris cette article suite à un commentaire :) Je pense qu'il est nécessaire de parler de ce point.
J'espère pouvoir écrire cet article, étant donné que mon chat n'arrête pas de grimper sur mon clavier ce qui m'empêche de.hoisjhgklsdjkldgjskl

Bref.

Je pense que l'obésité, chez beaucoup de personnes (pas toutes, mais la grande majorité) est un symptôme de quelque chose qui ne va pas, de quelque chose de profond.

Alors bien sûr, chez d'autres personnes, l'obésité est un souci de santé, ou alors quelque chose qui s'instaure tout doucement sans qu'on y prenne garde.

Pour d'autres, comme pour moi, ou d'autres personnes, l'obésité, c'est un symptôme. Et si on ne guérit pas ce qui cause ce symptôme, alors le symptôme se déplacera.
C'est un peu comme un cancer en fait. Si vous avez horriblement mal à la tête à cause du cancer, vous avez beau prendre tous les doliprane du monde, vous aurez toujours mal à la tête, et ce car la véritable cause de ce mal, le cancer, n'a pas été soigné.
Bon, comparer l'obésité et le cancer, c'est un peu exagéré, mais je crois que vous avez compris l'idée, du moins j'espère.

Pour ma part, me rendre compte que mon souci lié à la nourriture venait d'autre chose, a pris beaucoup de temps.
J'ai eu plus ou moins des éclairs, mais sans l'aide d'une psy assez super, et d'une diététicienne plus axée vers l'écoute de soi que les régimes sans queue ni tête, je n'en serais pas là.
D'une part, je ne pourrais pas écrire ce que je vous écris sans me sentir angoissée, mal au ventre, et sans aller dévorer un camembert en entier.
Je ne pourrais pas non plus ne pas me sentir mal car mon ventre n'est pas plein.

Bref, je vais parler ici d'une petite partie de ce qui je pense cause mon obésité.

J'ai toujours été une personne entourée d'amour, voir même adulée. Mes parents, ma famille en général, je suis et serais leur merveille. Je suis entourée d'amour. Arrivée à l'école, j'ai été très vite disons mise de côté. Je n'étais pas le souffre douleur, j'avais une copine, mais globalement, j'ai été rejetée. Et parce que j'ai vécu dans un monde ou les régimes sont courants, je me suis mise de suite à penser qu'on ne m'aimait pas parce que j'étais grosse. Et paradoxalement, la seule chose qui arrivait à me réconforter, c'était de me remplir de nourriture.
Le vide d'amour que je ressentais, je le remplissais avec de la nourriture.

Bon bien sûr après j'ai grandis, je me suis fais des amis, je suis d'ailleurs je pense actuellement quelqu'un de très entourée, tant par la famille que par les amis.
J'ai d'ailleurs un besoin maladif d'amour, je noue avec mes amis des relations fusionnelles, comme si je me défonçais à l'amour. C'est vrai c'est particulier de dire ça.
Maintenant ça va mieux, et grâce à mon travail, qui m'a fait comprendre vraiment les raisons de tout cela (et ça, je ne le dirais pas, un peu trop perso). Ça me permet d'une part, d'arriver à me détacher de certaines personnes.
Mon homme est en déplacement pendant 1 semaine. Avant c'était impensable. Maintenant je savoure.
Une copine me fais des reproches (justifiées ou non ) je ne me dis pas tout de suite qu'elle ne m'aime plus, qu'elle me hais, que ma vie est un enfer, et que tiens je vais faire une petite crise d'angoisse histoire que ça aille mieux ah ah !
Je ne reçois pas de sms de la journée. Je ne me dis pas que je suis une personne que tout le monde déteste, recluse dans un monde horrible. Non, je me dis que les gens n'avaient pas le temps, qu'on est dimanche. J'arrive même à éteindre mon portable toute une journée, et je m'en tape.

Non. Je n'ai plus besoin de me remplir, car je me rends compte qu'à l'intérieur, j'ai tout l'amour dont j'ai besoin.

Tout ceci, c'est mon vécu personnel. Ce n'est pas le vôtre, ni celui de ma voisine, ni de ma mère. C'est le vécu de chacun.

Ce que je veux dire par là, c'est que sans cette thérapie, sans ce travail sur moi-même, je ne pourrais jamais m'engager (je tiens à dire que mon chat regarde attentivement ce que j'écris, à croire qu'il sait lire héhéhé) dans un tel travail.
Je l'aurais fait certainement. Mais j'aurais été malheureuse, obsédée par ce régime. Tôt ou tard, j'aurais craqué sur de la nourriture, à m'en remplir jusqu'à l'écoeurement. Sauf que maintenant je n'en ai plus besoin.

Comme l'a dit cette personne dans mon commentaire, voir un psy, ce n'est pas être folle. Je ne le suis pas (enfin j'espère, à moins que trier ces vêtements par couleur et ordre alphabétique est un symptôme de la folie), c'est pouvoir être aidé. Quand on va voir un dentiste quand on a mal aux dents, c'est naturel. Et ça devrait l'être aussi quand on veut aller voir un psy.

Il existe de très bons psys, comme des très mauvais. Je vous conseille donc de patienter, de chercher. Si la première personne est complètement nul, ne restez pas. Allez voir quelqu'un d'autre.
Bon courage à toutes et à tous dans ce travail, mais ça en vaut la peine :)












dimanche 16 novembre 2014

Pourquoi la balance est l'engeance du diable

Un petit article ici pour écrire à propos de la psychose de la balance (quoi ? deux articles en une journée ? Incroyaaable).

La balance, c'est à la fois ma pire et ma meilleure amie. Bon ma pire sûrement.

Quand j'avais 15 ans, que j'étais tellement envahie par mes TCA (mais j'en parlerais un autre jour), je me pesais jusqu'à 50 fois par jour. Oui, 50. Je comparais les grammes que je perdais, faisais des courbes de poids. Je me pesais à jeun, puis après le repas, puis dans la soirée, puis avant de me coucher, bref en permanence. J'ai vu que j'avais un problème quand j'ai caché ma balance dans mon sac de voyage quand nous partions en vacances avec mes parents. C'est là que j'ai vu que ça clochait.

Petit à petit, la balance a pris moins de place dans ma vie. Bien sûr, j'ai continué à me peser pratiquement tous les jours, jusqu'à me faire du mal (qui va se peser le lendemain d'une crepe party ? Personne, à part les gens qui adorent se faire du mal, comme moi quoi ouhhh).

La balance est devenue ensuite ma pire ennemie. Je la détestais. Je ne me pesais pratiquement plus, et le jour où je me suis pesée à nouveau, que j'ai vu le joli 8 se dessiner, j'ai cru pleurer. Mais vraiment. Et puis j'ai acheté une autre balance, qui s'st avéré déconner complètement, me faisant perdre 5kg à chaque fois à cause d'un beug étrange. Du coup je me pesais sur cette balance, histoire de voir avec plaisir un poids qui n'existait pas.

Et puis, il y a quelques jours, mon homme s'est pesé sur cette même balance. Et j'ai vu qu'il faisait moins que moi. Moins que mon poids. Ça m'a tellement chamboulé que j'ai pleuré pendant 1H. Il ne comprenait pas. Moi non plus à vrai dire. Mais bon, je me suis dis que c'était grave. Que son homme pèse plus que soi. C'est complétement stupide, mais pourtant ça m'a tué sur le moment. Une petite mort intérieure, la petite mort de mon idéal physique.

Je déteste ma balance, car elle me balance une vérité qui me dérange. Quand je me regarde dans la glace, j'arrive à être dans le déni. Ben non, je suis pas si grosse que ça. Mon homme aussi me dit que je ne suis pas grosse. Mes amis me disent que je suis normale, d'autres osent dire " tu es une jolie latine avec des formes". Pour ma famille, je suis normale.
Il n'y a que ma balance pour être honnête avec moi. Je la déteste pour ça. Mais je l'admire aussi quelque part. Elle est la seule à être en accord avec ce que je pense depuis quelques temps : je suis obèse.

http://ladyxzeu.unblog.fr/

Week end et tentations diverses

Voici le week end, et avec lui le beau temps (mais bien sûr... on en parle de la pluie non stop ?). Qui dit week end dit sorties, du moins pour moi. Je suis une grosse fêtarde, je bouge à droite et à gauche. Bon, moins ces temps ci, car je suis en plein travaux, et là c'était plutôt cuisine à aménager. Car bon, faire à manger dans le kenwood pendant une semaine, ça va deux minutes. Du coup ce week end, j'ai craqué sur une petite raclette pour l'anniversaire de mon papa, ce qui est en soit pas un drame.

Pour moi, qui dit régime ne dis pas forcément privation totale, sinon je sais que je deviendrais folle. Du coup, je me suis faite plaisir, même si j'ai fais l'impasse sur le gâteau.
Et pour cause, je hais les gâteaux.
Ça a doit en étonner plus d'un, car pour la plupart des gens, une personne obèse est une personne qui s'empiffre de sucreries toute la journée, assise sur son canapé en regardant les chti's à Ibiza. Pourtant, ce n'est pas mon cas. Je n'aime pas les gâteaux, ni le sucré particulièrement. Je ne dis jamais non à un morceau de chocolat, mais les viennoiseries, les grosses parts de gâteau pleines de crème... Rien que d'y penser ça me donne envie de mourir d'une combustion spontanée.

Du coup un week end plutôt gras et aussi light, et je ressens déjà quelques effets de ce régime.
Je n'ai plus le ventre trop plein, ni la sensation d'exploser après avoir mangé. Je me sens légère, non sans être au bord de la famine, ce qui de toute façon, ne souhaitais pas pour ce régime.

Sinon pour ce soir, je vous proposer de vous donner la recette de mon petit plat. Le midi j'avais mangé asperges, salade et un peu de fromage, le soir j'avais faim et je dois tenir pour mon lundi matin qui est assez hard (professeur des écoles quand tu nous tiens...).

J'adore les gratins de courgette, mais force est de constater que c'est assez gras, et mon four est en rade (vous vous souvenez des travaux de la cuisine ? hé bé voilà.). Du coup je me suis demandé ce que j'aimais particulièrement dans le gratin de courgettes, et c'est tout simplement l'ail, ce côté crémeux et les courgettes (encore heureux).

Du coup voici mon petit repas de ce soir :

Courgettes au curry et saumon vapeur

Il vous faudra :

- deux gousses d'ail
- trois courgettes
- curry
- crème épaisse allégée
- deux pavés de saumon
- curry
- herbes de provence

1/ En premier, émincez vos gousses d'ail en petits morceaux. Faites les revenir dans une cocotte, avec ou sans huile (moi j'ai mis une cuillère à café d'huile d'olive). Quand elles sont mignonnes et dorées, rajoutez les courgettes, faites bien revenir, couvrez, et laissez cuire pendant environ 20 minutes.
2/ Pendant ce temps, installer vos pavés de saumon dans un cuit vapeur. J'ai un robot kenwood, j'ai donc installé mon panier vapeur, ajouté 500ml d'eau dans le bol, et fais cuire pendant 15 minutes, à 110 °, sur mélange 1.
3/ Quand vos courgettes sont cuites, ajoutez une cuillère à soupe de crème, et du curry. Remuez, et c'est pret.
Voilà, en espérant que vous preniez autant de plaisir à manger ce plat que moi :)

Pour changer un peu, vous pouvez remplacer les courgettes par des poireaux.